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Les tabliers - historique et caractéristiques

 

Le tablier, bien que porté par les hommes pour exercer certains métiers (cuisinier, boucher, forgeron, cordonnier, etc...) reste un symbole de la féminité.

Son usage est attesté depuis l'Antiquité, notamment en Egypte et verra son renouveau à l'époque de la Renaissance, au moment où la mode va transformer la robe d'un seul tenant en deux parties, jupe et corsage. C'est la cour d'Espagne qui relancera cette "mode" en stipulant par décret que les dames doivent porter une pièce étroite de tissu de couleur sur le devant et au milieu de la jupe.

Sous Louis XIII, "le devanteau est le tablier des femmes du peuple que les élégantes adopteront. Au XVII° siècle, le tablier se raccourci même pour les servantes, c'est le "laisse-tout-faire". Au XVIII°, les tabliers deviennent de plus en plus larges et arrivent à envelopper toute la jupe. Le tablier, fixé par un lien chez les travailleuses, était épinglé par les élégantes, pour ne pas serrer les plis de la robe, mais il n'y avait de bavette que pour les servantes.

Ils étaient taillés dans des tissus de toutes sortes : de la toile de lin la plus grossière, à la gaze la plus fine et aérée, ornée de broderies au tambour.

 

le tablier selon le costume

Tout comme la coiffe et le fichu, le tablier fair partie intégrante du costume féminin. De la Paysanne à la Bastidane, il accompagne les jupes, robes et cotillons piqués. Protection ou decoration sa largeur varie ainsi que la qualité du vêtement qu'il accompagne.

De même qu'un costume se saurait être correct sans un fichu, on ne pourrait concevoir qu'il soit sans tablier. Cette pièce n'est pas sans importante car, pour ne pas compromettre l'harmonie de l'ensemble, il faut banir tout ce qui peut lui donner un air d'opérette : volants, dentelles, bande de velours et tulle comme cela est souvent le cas dans certaines régions.

Le tablier, selon le costume qu'il accompagne est taillé dans un tissu différent. Pour tous les jours, une toile de coton unie ou finement rayée fera l'affaire. Pour une tenue habillée, une indienne fleurie, les soies un peu fermes, du taffetas uni ou chatoyant. Le satin n'entre pas dans la composition de nos costumes. les couleurs les plus apppréciées sont l'aubergine, le grenat, brun, bleu ou vert foncé. Aucun couleur vive, ni criarde. Il peut être

Les personnes âgées portent le tablier ordinaire ou habillé plus long et plus ample que les jeunes personnes.

 

Tablier de paysanne

 

Le tablier ordinaire comporte une largeur de 80 cm à 120 cm et son ourlet doit être à 15 cm du bas de la robe ou de la jupe.

Il sera exécuté avec ou sans poches, ses dernières étant utiles mais pas indispensables.

Un ourlet à la taille faisant coulisse permettra de le froncer à la taille et sera tenu par un lien faisant office de ceinture.

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Tablier d'Artisane ou de Bastidane

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Pour un tablier sur une tenue élégante, on exécutera des plis canons sur tout le devant ou seulement de part et d'autre d'une partie plate de 11 cm, ou des plis plats, montés sur une ceinture de 1m 50 au moins attachée à l'arrière avec un noeud.

Il pourra être en soie, en taffetas uni ou changeant, à reflets genre "gorge de pigeon", ou en indienne lustrée...

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Mes créations

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Les personnes âgées portent le tablier ordinaire ou habillé plus long et plus ample que les jeunes personnes.

Photo : Paysanne de Haute Provence dans toute son authenticité.

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Les bas - historique et caractéristiques

Le tricot aux aiguilles a été longtemps pratiqué. Les premiers bas faits au métier, l'ont été en 1656, à la Manufacture du Château de madrid, près de Paris, sur un instrument inventé en 1509 par l'anglais William Lee.  En 1670, on commence à tricoter des bas en coton car, jusqu'à cette date, on portait des bas de soie de nuances vives (pour les dames de qualité) et d'estame (tricot de laine) pour les bourgeoises. 

Note : en 1717, malgré la concurrence nîmoise, naissance à marseille de l'industrie des bas de soie. Les fabriques disparaissent sour la Terreur, en 1793.

En 1751, les métiers à bas sont implantés dans la ville de Troyes, créant une activité prospère jusqu'à nos jours...

 

Bas de laine, coton et soie...

 

Les paysannes provençales tricotèrent longtemps leur bas, souvent réalisés avec des restes de coton à tricoter de différentes couleurs; Ils présentaient dans la majorité des cas une attache cousue au niveau des côtes du haut de la jambe. Ceci permettant de les lier par paire au moment de la lessive et du rangement. Ils varient aussi bien par la matière que par la forme selon le costume avec lequel ils sont portés.

Ces bas sont en laine, en coton, tricotés à la main, de couleur, rayés en travers bleu et blanc, ou rouge et blanc, chiné. Certains corps de métier portent des bas de couleur particulière (à Marseille, les poissonières portaient des bas violets, à côtes).

De couleur blanche, ils sont finement travaillés de jours ou de torsades. En coton fin ou en filoselle (sorte de grosse soie dont s'accomodaient celles qui n'étaient pas riches), ils sont tricotés à la main et font partie du trousseau de la jeune fille. Plus tard apparaissent les bas tricotés à la machine, toujours ornés de jours. Certains sont rebrodés de petits motifs de couleur ou alors imprimés et vendus dans les grands magasins.

Les bas sont toujours de couleur blanche quand ils accompagnent uen robe ou un costume habillé. le port du costume provençal n'admet nis socquettes, ni jambes nues.

 

Les chaussures - historique et caractéristiques

En ce qui concerne les souliers des paysans, les auteurs contemporaines donnent une description comme étant "forts et ferrés". Cela indique qu'ils portaient des chaussures de cuir à tige montante, lacées et à semelle cloutée. Ce type de chaussures était une spécialité de certains village tels Bargemon ou Flayosc. le surnom attribué aux habitants de cette région était d'ailleurs "lei pegot" : les cordonniers. Usées au maximum, ce type de chaussures n'est pas parvenu en "bon état" jusqu'à nos jours.

Les provençales portent aussi, les "socles" à semelle de bois et dessus en étoffe, ou encore plus ordinaires, les sabots.

Le changement de siècle au XVIII°, s'accompagne de modifications structurelles. Ne connaissant ni droite, ni gauche, les deux chaussures en général en peau pour les hommes et sont dotées désormais d'un talon fabriqué séparément et on y voit des cordons noués sur le coup de pied, des brides et dégagée au niveau des chevilles mettant en évidence les bas aux baguettes décorées.

 

chaussures d'artisanes ou de bastidanes

Les souliers féminins présentent une extrémité étroite, à la section carrée qui dépasse de la jupe. De paris à la Provence, il n'y a qu'un "pas" et les chaussures de nos artisanes, appelées "mouro de tenco" en silésienne ou en soie noire, en sont l'illustration. Leur appellation vient de leur forme en "museau de tanche". Les brodequins  chaussent la femme provençale. Ils sont en damas, en velours, en péruvienne, en maroquin voire en peau de serpent.

Photo à droite / chaussures fin 19° siècle cuir et gros grain plissé tout autour et copie chaussures anciennes assortieS à la jupe piquée.

 

 

 

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Copie de chaussures anciennes assorties à la jupe piquée. Tenue de Bastidane

Auourd'hui, avec le costume traditionnel  on porte de petites chaussures de cuir noir avec ou sans un noeud plat en gros grain sur l'empeigne.

 

 

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